Highway Star – 6:05
Maybe I'm a Leo – 4:51
Pictures of Home – 5:03
Never Before – 3:56
Smoke on the Water – 5:40
Lazy – 7:19
Space Truckin' – 4:31
Ritchie Blackmore : guitare
Ian Gillan : chant
Roger Glover : basse
Jon Lord : claviers
Ian Paice : batterie
Tsoin tsoin tsoin, tsoin tsoin tsoin-tsoin, tsoin tsoin tsoin, tsoin tsooin... Vous avez forcement tous reconnu l'air de Smoke on the Water, dont le riff de guitare est sans doute le plus célèbre de l'histoire du Rock. Certains méprisent cette chanson d'ailleurs à cause de la basicité du dit riff. Mais il faut parfois savoir reconnaître le génie des mélodies les plus simples, ne pas cracher sur une air imparable, juste parce qu'il a un potentiel commercial (Commercial n'est pas forcement égal à satan, d'ailleurs qu'est ce qu'une musique commerciale ? Il faudra y revenir..). On devrait plutôt se réjouir qu'il ait était trouvé par un groupe si talentueux que Deep Purple, plutôt que par un producteur véreux, qui aurait chercher n'importe quel minet pour chanter une mièvrerie insipides par dessus... Non, le groupe en a fait une excellente chanson de Hard Rock, pas leur meilleure, mais une très bonne chanson, qui met un bonne pêche avant une journée de travail.
Par rapport à In Rock précédemment chroniqué, Machine Head, s'il garde le même fabuleux line up, est moins rentre dedans, plus mélodique et indéniablement plus accessible, à l'image de Smoke on The Water, mais aussi de Highway Star, meilleur chanson de l'album avec son solo endiablé, furieusement énergique, qui donne une envie irrépressible de secoué la tête comme un trisomique épileptique, ou encore avec Pictures of Home, qui reste dans la même veine.
Lazy, autre pièce maîtresse de l'album, avec son côté country, et son solo de guitare, et sans doute la chanson la plus varié et la plus intéressante du cd. S'en suit Space Truckin', terriblement efficace, avec son refrain d'une simplicité enfantine : Come on ! Come on ! Come on ! let's go Space Truckin' !
C'est sur When A Blind Man Cries, balade mélancolique, que se conclut l'album, dans un cocon de douceur et de beauté, porté par la voix vibrante de Ian Gillian.
Au final l'album sonne moins agressif, moins violent qu'In Rock, mais tout aussi énergique, dans un style très communicatif, qui vous redonne le sourire en toute occasion. Une grande réussite, qu'on ne peut décidément pas porté au crédit du seul Smoke on The Water, aussi imparable soit elle.